samedi 18 octobre 2014

l'UE et la destruction de l'Ukraine

L'UE finance la destruction
 de l'Ukraine ! Puis se propose d'aider à reconstruire !


Conférence de presse à Bruxelles le 14/10/2014 avec P. Symonenko (PCU)
Le leader du parti communiste ukrainien a été invité par le groupe euro-parlementaire GUE et est intervenu en conférence de presse à Bruxelles le 14 octobre 2014. Vous avez certainement entendu parler de cette intervention dans les journaux radio-tv-papier puisque nous sommes en démocratie et qu'une information complète et objective est dispensée à  la population. La médiatisation de cette intervention est proportionnelle à la présence journalistique dans la salle de la conférence de presse. Ici une capture de la vidéo de la conférence de presse. On remarque la foule insensée qui s'est déplacé, on ne savait plus où s'assoir (tant il y avait de place vide). On voit la volonté des journalistes et parlementaires européens à investir tous les supports d'information et tous les avis sur la situation en Ukraine !! A moins que l'on ne connaisse que très bien la situation, l'exclusion des partis non pro-ue, la maltraitance de leurs députés par les milices d'extrême droite qui sont aussi pro-ue, et qu'il faille fermer les yeux sur ces aspects ainsi le mensonge du rêve des valeurs européennes peut perdurer.
Pour rappel, en janvier dernier, les représentants d'euromaidan étaient reçus en grande pompe à Bruxelles par le CESE qui vote une résolution en faveur d'euromaidan pour l'Ukraine et la démocratie.
ici à la minute 36:


On a à faire avec la crème de l'incompétence institutionnelle, la députation la mieux payée du monde qui loin de réfléchir vote par croyance, alliée à la servilité journalistique à qui on fait décidé ce qui doit être rapporté ou non. Cette sous qualité intellectuelle n'a plus aucune idée de ce que peut être l'idée démocratique ou la voix du peuple mais valide tout ce qui est pro-ue quel qu'en soit le prix et ne veut pas écouter de discours différent, c'est pourquoi au lieu de soutenir par exemple la tenue d'un référendum comme le désirait le parti communiste ukrainien, il fallait appuyer à tout prix les pro-ue ! C'est dans la droite ligne des valeurs européennes: ne pas demander au peuple !
Puis, après avoir soutenu, appuyé et financé la contestation, le putsch, la guerre, l'accord d'association, et donc la destruction du Donbass, voilà qu'avec leur gros sabots, ils viennent maintenant pour reconstruire... afin de montrer aux habitants que l'UE s'occupe d'eux.
En effet, en plus des 23 millions déjà prévu pour l'Ukraine dans la 3ème phase du plan CBA, l'UE rajoute 700.000$ pour ces régions...histoire de s'acheter des voix pour la future intégration. Mais attention, pour s'inscrire à ces projets, c'est seulement en ukrainien ! L'UE est donc d'accord  pour que la langue russe disparaisse de ces régions en total désaccord avec la charte européenne des langues minoritaires qu'elle promeut à tour de bras en son seing ?
Il ne reste plus qu'à apprendre à la jeunesse ukrainienne de la société civile factice unioneuropéanisée l'orwélien slogan que l'otan est la paix et on aura atteint un point de non-retour dans la scission et la destruction du pays. Et, tiens donc, début novembre, qui y aura-t-il à Kiev ?  Juste ce forum dans la droite ligne des séminaires récurrents de ce genre là où l'otan à la place du héros des film américains.
A Kiev du 2 au 9 novembre aura lieu le forum du parlement européen de la jeunesse (PEJ-Ukraine) soutenue par la commission européenne sur la sécurité internationale

Gigi Houille




En deuxième partie d'article, voici ici la vidéo de l'intervention de Petro Symonenko à Bruxelles et ci-dessous, j'ai traduit de l'italien un article concernant cette intervention.


Le leader des communistes ukrainiens à Bruxelles:  L'UE finance la destruction
 de notre pays !


Symonenko, invité par le GUE, a dénoncé la tentative des autorités de Kiev d'exclure son parti des prochaines élections nationales:"Ils veulent nous interdire car nous sommes l'unique alternative au pouvoir oligarchique"


L'Union européenne n'est pas en train d'aider l'Ukraine, mais elle "finance la poursuite de la destruction du pays". C'est l'attaque lancé par le leader du parti communiste d'Ukraine (PCU) Petro Symonenko, venu à Bruxelles sur invitation du groupe GUE, le groupe de la gauche radicale de l'euro-parlement, pur dénoncer l'exclusion de son mouvement de l'arène politique nationale. En juillet, le groupe parlementaire communiste a été dissous après une modification du règlement de l'hémicycle qui, en élevant le nombre minimum de député nécessaire pour formé un groupe, avait ainsi factuellement exclu le mouvement de Symonenko de l'assemblée.Maintenant à quelques semaines des élections parlementaires du pays, prévues pour le 26 novembre, la situation n'est pas biendéfinie et pour le PCU on s'attend à un serieux risque de ne pouvoir prendre part à la compétition.

Pour  Miloslav Ransdorf, qui fera partie, au nom de la GUE de la délégation du parlement européen en charge de d'observer les élections, 'l'interdiction du parti communiste ukrainien intéresse le futur de l'Ukraine et  de l'Europe", parce que "une telle initiative ne sert pas à normaliser la vie politique du pays", mais à "faire croître la violence politique, à radicaliser la situation, et augmenter les éléments néofascistes". Il s'agit en somme, d'une décision qui "ne peut être tolérée".


"Qui est actuellement au pouvoir en Ukraine ne pense qu'à l'intégration avec l'Europe mais il y a une part du pays qui désire l'intégration avec la Russie" a expliqué Symonenko qui a voulu mettre en évidence deux aspects. Le premier est que "nos problèmes ne peuvent être résolus à Washington ou dans l'UE"; plutôt "le dialogue entre les parties doit avoir lieu à Kiev". Et sur ce point le président des communistes ukrainiens retient que toutes les parties doivent avoir la possibilités d'exprimer leur vision et leur position sur la résolution du conflit.

Le deuxième aspect concerne en revanche l'actuelle position du parti communiste en Ukraine: "le gouvernement veut nous interdire parce que nous sommes l'opposition systematique et avons un programme compréhensible", a déclaré Symonenko. En quelques mots, il résume, "nous représentons l'unique alternative à la domination oligarchique du pays".

Symonenko a signalé également comment la communistes ukrainiens aujourd'hui sont "une force moderne qui propose des modèles de développement modernes et qui sait juger la situation objectivement outre les intérêts économiques" qui en revanche intéressent "le gouvernement et les nationalistes".

La discussion s'est finalement déplacé sur la situation de l’État ukrainien et des territoires en conflits. "Nous étions un des pays en Europe en fort développement" a dit Symonenko, "maintenant avec la guerre oligarchique nous sommes un pays africain". "On a perdu les fondamentaux de type légal d'un côté et la souveraineté économique de l'autre" a tonné le représentant ukrainien. Dans les régions de Donetsk et de Lougansk, il y a une "vraie catastrophe humanitaire": il manque des médicaments, de l'eau, de l’électricité, de la nourriture.

de Giuseppe Vargas sur  eunews.it
Traduction Gigi Houille

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